La saison du potager a repris, et si vous me suivez sur instagram, vous avez pu voir que cette année je suis déjà à fond dans la préparation de mon potager de toit !
Vous êtes nombreux à me poser des questions sur mon organisation et sur comment réussir des plantations en bacs ou en pots, alors voici les conseils que je m’applique à moi-même et que j’ai affiné au fil des années et que je vous ai compilé.
Attention, je ne vous garanti pas que ça va fonctionner du premier coup ou à tous les coups, pour chaque potager il faut observer, ajuster, adapter, mais vous verrez que ça reste de bonnes bases.
Attendre les Saints de Glace pour planter
Dans certaines régions (notamment en montagne), il vaut mieux attendre les Saint de Glace (mi-mai) pour planter, car on ne reste pas à l’abri de gelées tardives. Patientez donc pour sortir les pieds de tomates ou les fraisiers (ou prévoyez un plan B en cas de mauvais temps comme un voile d’hivernage ou des cloches plastiques)
Utiliser ses propres plants ou éviter d’acheter les plants avec des fruits ou légumes déjà existants
Si vous faites poussez vos semis, d’une part vous ferez des économies, et d’autres parts vous aurez des plants plus résistants que ceux que vous trouverez déjà tout prêt en jardinerie.
Mais si vous n’avez pas la place ou le temps de faire vos semis, dans ce cas-là, n’achetez pas de plants qui ont déjà des fruits ou des légumes. Ceux là ont été forcés sous lampes artificielles, boostés aux intrants et ils ont du mal à s’adapter lorsqu’on les mets en pleine terre, surtout si les écarts de températures sont prononcés.
Adapter les pots à la plante
Peu importe le type de contenant que vous choisirez, même si c’est de la récup (une vieille bassine, etc…), il faut à tout prix que le fond soit drainé pour éviter que l’eau stagne et que les racines de vos plantes ne pourrissent. Pensez donc à percer le fond de vos pots.
Prenez garde à la profondeur de vos contenants pour que les racines de vos légumes puissent se développer : salades et radis n’ont pas besoin de beaucoup de profondeur, par contre pour la plupart des variétés, prévoyez des pots de 30 cm de profondeur minimum.
Gardez le sol humide
Les plantations en bacs ou en pots se dessèchent plus vite. Pour pallier à ça, vous pouvez pailler le pied de vos plantes à laide de paille, de chanvre ou d’écorces. La terre après arrosage restera humide et en plus vous favoriserez le développement de humus lors de la décomposition de votre paillage et la présence de micro organismes et vers de terre.
Il faut pailler lorsque la terre se réchauffe et que les plants sont un peu développés.
Vous pouvez aussi pour maitriser l’arrosage et éviter de consommer trop d’eau, opter pour un système de goutte à goutte, le système fonctionne très bien en bacs, ici c’est mis en place et je n’ai rien trouvé à redire.
Utilisez le compagnonnage des variétés de plantes
Ne plantez pas qu’une seule et même espèce dans un bac. Marriez-la plutôt avec des plantes qui vont l’aider à se développer. Par exemple vous pouvez associer la tomate aux capucines et au basilic. En plus d’avoir une jolie potée, les capucines débarrasseront les tomates des pucerons, le basilic protège du mildiou et l’ipomée va servir à tutorer naturellement le pied de tomate !
Mais attention, toutes les plantes ne vont pas ensemble et pour le compagnonnage des plantes, je vous conseille cet excellent site.
Alors vous vous lancez quand ?