Voilà on y est, le printemps est arrivé, les jours rallongent, les oiseaux chantent, et une irrépressible envie de cultiver ne serait-ce qu’une plante aromatique vous prend aux tripes… En milieu urbain, il est un peu plus compliqué de bénéficier d’un bout de jardin potager ( même si cela existe), mais ce n’est pas pour ça que vous devez baisser les bras et renoncer à votre envie de jardiner. Vous pouvez très bien aménager un coin de fenêtre, de balcon ou de terrasse pour regarder pousser avec amour ce que vous aurez planté, mais surtout pour jeter avec délectation dans une recette ce que vous aurez récolté !
Je vous partage ici quelques tuyaux ici de mon expérience acquise durant ces 5 dernières années pour cultiver les carrés potagers qui se trouvent sur le toit de mon immeuble à Nanterre. Si vous avez des questions sur l’organisation ou autre, n’hésitez pas.
Les plants potager pour débuter
Pour débuter, attaquez-vous à des choses simples ! Les plantes aromatiques sont parfaites pour démarrer. Beaucoup sont vivaces comme le thym, le romarin, la ciboulette, l’hysope, la sarriette, la sauge … et repousseront instantanément d’une année sur l’autre. N’hésitez pas à les compléter avec des aromatiques plus saisonnières comme le basilic ou la coriandre.
Petite astuce :
Pour ma part, je garde sous la main (comprenez par là, sur le petit balcon annexe à la cuisine) les aromatiques que j’utilise le plus souvent pour cuisiner (menthe, basilic, thym, romarin, persil, coriandre, etc…). Ainsi je n’ai qu’à ouvrir la fenêtre et me servir pour ajouter des vitamines et de belles saveurs dans mes plats.
En petit légumes, faciles à réussir et récolter, vous pouvez miser sur les tomates cerises, les radis, et même les salades ! Et n’hésitez pas à en mixer les variétés comme les tomates cocktail, les tomates cerises ananas, les laitues, les feuilles de chêne, la roquette etc …
Si vous êtes vraiment à l’aise, vous pouvez semer à peu près tout ce que vous voulez ! Sur le toit terrasse de l’immeuble, j’ai déjà récolté des tomates, des pommes de terre, des haricots, des minis melons (qui ont poussé instantanément, je pense à des graines issues du compost), des aubergines, des courgettes etc …
L’espace
N’hésitez pas à varier les contenants pour multiplier les cultures. Ici j’adore me balader au début du printemps dans les rues le jour des encombrants ! Les gens font le trie dans leur jardin et jettent souvent de vieux pots à peine ébréchés, ce qui fait très bien l’affaire pour moi. J’ai aussi récupéré de vielles caisses à vin en bois qui me servent de bacs à fleurs à présent (après avoir tapissé l’intérieur de feutre géotextile).
Nous avons aussi récupéré une palette dans la rue, qui nous sert de mur pour fleurs vivaces : c’est très joli.
Vous l’aurez compris, la taille ou la nature de vos pots vous permettra de varier avec plaisir vos plantations (pommes de terre en sac, palettes, petits pots…)
Petite astuce :
Faites un plan avant de vous lancez dans vos plantations, ainsi vous pourrez anticiper l’accord des variétés, des couleurs et des formats de plantes.
Les préceptes de permaculture
Je sais que ça fait hérisser les cheveux sur le tête de certains, mais même si je suis en culture hors-sol (entendez par là que je cultive en bacs), j’applique certains principes de la permaculture, et ça donne de bons résultats !
- Couvrir le sol : pour réduire les arrosages, apporter à terme un peu d’azote à la terre avec la décomposition du paillis, et limiter l’apparition de mauvaises herbes, je pailles mes plantations. C’est d’autant plus efficace pour mon potager qui se trouve sur un toit terrasse et donc soumis au soleil toute la journée.
- Fabriquer du compost : Nous avons installé un gros bac de compostage sur le toit terrasse qui permet aux gens de la résidence le souhaitant de composter leur déchets organiques. Chaque année nous en vidons une partie et le récupérons pour amender et enrichir les bacs potager.
- Fabriquer du purin d’orties : en me baladant dans les rues de Nanterre, j’ai trouvé quelques spots à orties ! En quelques secondes et bien équipée (avec des gants et ciseaux pour éviter les piqûres), je fais ma cueillette d’orties pour les transformer en purin. Un précieux allié naturel au potager !
- Pas de produits phyto : c’est un point d’honneur, il n’y a pas d’intrant chimique dans le potager, tout se passe avec des produits naturels et avec l’intervention des insectes.
- Planter des fleurs mellifères : on attire les abeilles en plantant des fleurs mellifères, comme ça elle pollinisent nos plants potagers en passant et en plus l’alternance fleurs plants potager est très jolie visuellement.
- Hôtel à insecte : en laissant des fagots de plantes mortes et en ayant fabriqué un petit hôtel à insectes, on mise sur les petits insectes pour nous aider au potager
Alors prêts à vous lancer ?
Pour suivre les aventures potagères, rendez-vous sur mon instagram où je vous dévoile tout en story ! Vous pouvez aussi consulter le #potagerdemarciatack pour regarder les photos précedemment publiées.
Une très bonne initiative, les potagers urbains. Une nourriture (ou une partie) produite soi-même, doit être à la fois satisfaisant, et nourrissant.
Actuellement, étant confiné à Aulnay, j’en profite pour m’occuper du potager du jardin chez ma mère ; les pommes de terre me semblent très motivés, ainsi que les radis, les plants de tomates tiennent le coup.
Je prévois des haricots (comme l’année dernière), ainsi que des potimarrons. Les carottes, oignons et ail, c’est loupé… faudra corriger ^^
Roland
Merci Roland
Je n’ai jamais réussi les carottes, mais par contre l’oignon ciboule et l’ail oui, j’ai même trouvé ça facile. Les patates sont bien parties ici aussi, et cette année, je n’ai pas lancé de radis.
Les tomates sont encore à l’état de semis : pieds tout petits et encore au chaud 🙂