Aujourd’hui, on fête la musique mais aussi le passage à l’été, et même si certains d’entre nous ont toujours l’impression d’être en mars avec les giboulées et tout le toutim, bin il faut se rendre
à l’évidence, le 21 juin est bel et bien une date symbolique …
En me faisant la réflexion ce matin, pendant mon temps de transport en commun, un doux parfum de nostalgie s’est emparé de moi.
Habituée depuis toute petite à ma ville natale, je me remémorais avec délectation de délicieux moments…. Comme dirait ma copine Ivone, qui est portugaise : “SAUDADE”.
Il est des odeurs encrées en vous au plus profond, des odeurs d’air frais qui sent l’été, avec un mélange de terre à peine rafraichie par la nuit et qui se remet déjà à chauffer dès les premiers
rayons matinaux…. Des odeurs de lavande brulée qui flotte dans l’air pendant que la distillerie tourne à plein régime … des odeurs de genets qui embaument d’une façon limite entêtante les
chemins sinueux …. des odeurs de cèpes de vignes brulés, synonyme de barbeuc pas très loin….
Et pis il est des sons aussi… celui des étourneaux qui crient en virevoltant comme des kamikazes dans un ciel bien bleu…. Celui des cigales profitant de la saison pour rencontrer l’âme soeur et
bercer les siestes estivales….. Celui du silence qui rêgne dans un ville alors que beaucoup de ses habitants se sont expatriés pour profiter des vacances….
SAUDADE …..
Puis la situation du rer m’a vite rappelée à la réalité et mon doux parfum de nostalgie s’est transformé en tristesse….
A défaut de tout ce que j’ai cité plus haut, je me retrouve entourée de bitume, d’immeubles et de voitures…. Les odeurs matinales sont un mélange d’eau de toilettes disparates et de pot
d’échappement…. quand à celle du soir, pour ceux qui prennent les transports en commun, pas la peine de vous faire un dessin….
J’étouffe un peu ici, j’ai besoin d’air… Halalaaaaaaaa
A défaut hein, on se réconforte comme on peut, j’me suis réfugiée dans un cake salé tout moelleux, tout gourmand tout sympa avec moi ( mais pas pour mes hanches…), mais ça aurait tout aussi bien pu finir en burger montagnard !
Ustensiles de cuisine
Ingrédients
- 6 à 7 tranches fromage à raclette
- 180 gramme(s) de farine
- 3 oeufs
- 1 sachet de levure chimique
- 10 centilitre(s) d’huile d’olive
- 10 centilitre(s) de lait
- sel
- poivre
- 4 saucisses de volaille style “knacky”
Instructions
- Préchauffez le four à 180 °C
- Coupez le fromage en morceaux grossiers. Faites de même avec les saucisses.
- Dans un saladier, verser l’huile et le lait. Ajoutez les oeufs et mélanger, puis incorporez la farine et la levure, le sel et le poivre.
- Ajoutez le fromage et les saucisses à la pâte.
- Garnir un moule à cake de papier sulfurisé. Versez l’appareil du cake à l’intérieur et enfournez à four chaud (180°C) pour 45 minutes environ.
Mes astuces pour cette recette
Pour un cake bien généreux :
6 à 7 tranches de fromage à raclette ( sorties de mon congel pour ma part, c’était un reste de raclette party de cet hiver), 180g de farine, 3 oeufs, 1 sachet de levure chimique, 10cl
d’huile d’olive, 10 cl de lait, sel et poivre, des saucisses de volaille style “knacky” (aussi des vestiges du congel venant d’une raclette party).
Préparation :
Coupez le fromage en morceaux grossier. Faites de même avec les saucisses.
Dans un saladier, verser l’huile et le lait. Ajoutez les oeufs et mélanger, puis incorporez la farine et la levure, le sel et le poivre.
Ajoutez le fromage et les saucisses à la pâte.
Garnir un moule à cake de papier sulfurisé. Versez l’appareil du cake à l’intérieur et enfournez à four chaud (180°C) pour 45 minutes environ.
Le cake est cuit lorsque la pointe du couteau ressort séche!
Mamamiaaaaaaaaa, vous avez vu ce fromage qui dégouline partout??????????????????,,